L’insee a publié en 2017 une étude sur les villes moyennes de la région.
Les villes moyennes et leurs aires d’influence abritent près du quart de la population régionale. Leur poids économique tend à se réduire depuis les années 2000, sous l’effet d’une métropolisation qui favorise les grandes villes. Les plus grandes des villes moyennes ont une trajectoire plutôt favorable de l’emploi et une relative autonomie vis à vis des métropoles grâce à la diversité de leur tissu économique et leurs fonctions supérieures. Les villes moyennes de tradition industrielle, dont certaines sont très spécialisées, sont en revanche fragilisées par une situation économique défavorable. Pour certaines d’entre elles, la contiguïté à une grande aire urbaine leur donne une attractivité résidentielle qui compense les pertes de la sphère productive. D’autres sont plus isolées et leur population est parfois éloignée d’équipements spécifiques des plus grandes agglomérations. Les autres villes moyennes se caractérisent par une dominante de la sphère présentielle, avec une grande variété de profils : insérées dans un réseau ou plus isolées, avec une fonction plutôt administrative, résidentielle ou bien touristique.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article1377