Le Ceser est, à nouveau, sollicité sur le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’égalité des Territoires de la Région Auvergne – Rhône-Alpes, dit le sraddet.
Ce ne sont pas des petites modifications techniques de mises à jour mais une réorientation de politique publique visant à :
- Une autre gestion du foncier et une lutte contre l’artificialisation qu’il conviendrait d’articuler avec la relocalisation de l’industrie,
- D’une stratégie régionale pour les aérodromes,
- De la prévention et la gestion des déchets.
Notre délégation s’est toujours investie pour participer aux échanges nécessaires pour faire avancer notre conception de l’aménagement du territoire dans l’intérêt des habitants de notre région.
Dans sa dernière intervention, la CG a rappelé que le straddet devrait être un outil pour répondre aux enjeux sociaux, environnementaux actuels en fixant des contraintes écologiques au monde économique.
Aujourd’hui nous constatons que les conditions d’examen du Projet d’avis sur l’ouverture d’une première modification du straddet ne remplit pas la démarche démocratique qui lui incombe à l’examen de chaque avis.
Malgré notre visioconférence de mercredi rien ne remplace une réunion en présentiel et en amont et un examen par les conseillers de cet avis qui nous est soumis.
A la lecture de l’avis, il était prévu des séquences de travail en 2022 et 2023 pour construire les propositions de modification et l’Exécutif.
De plus, l’Etat prévoit que d’autres sujets, tel que le développement des énergies renouvelables, doivent faire l’objet de décrets “après le 1er janvier 2023 au mieux”.
Nous ne pouvons constater que nous n’avons pas été sollicité pour ce travail en amont.
C’est pour ces raisons que notre vote ne remet pas en cause l’avis du ceser, il est en direction de l’Exécutif Régional qui nous met devant une situation d’urgence qui est contraire au fonctionnement de notre ceser.
La délégation CGT ne participera pas au vote de l’avis.