Pour la Cgt, la question du financement doit être entièrement revue afin de répondre réellement aux besoins des salariés en matière de santé et de protection sociale.
Les problèmes de financement nous interrogent sur la société que nous voulons. Une société basée sur l’argent et la maîtrise budgétaire ou une société où l’homme et ses besoins sont au centre.
La Cgt a travaillé sur des propositions alternatives de financement, tout en refusant une étatisation complète de la protection sociale. Le travail et les salaires doivent rester le socle du financement, les exonérations de cotisations doivent être supprimées, ce qui permettrait de retrouver des recettes. Certains ont attiré l’attention sur le pacte d’austérité et les directives européennes qui risquent d’aggraver les difficultés de la protection sociale.
Les repères revendicatifs de la Cgt sont partagés par les participants de l’atelier. L’enjeu se situe surtout sur la nécessité de les partager plus largement, avec les syndiqués mais aussi avec les salariés, la population.
Lors du débat sur la retraite nous avons su communiquer sur nos propositions, le débat sur l’autonomie doit être conduit d’une façon identique. En effet, ce débat sur l’autonomie risque d’être un cheval de Troie pour privatiser et démanteler la sécurité sociale, alors que pour la Cgt, l’autonomie doit être un 5ème risque de la branche maladie.
La question des mutuelles et de leur place par rapport à la sécurité sociale a été abordée, ainsi que la nécessité d’aider les délégués qui négocient dans les entreprises sur les questions de complémentaire santé. Comment porter un discours et des valeurs Cgt dans ces négociations ?
L’atelier était animé par Pascal Dupas, coordinateur régional fédération santé et action sociale, Pierre Gros, comité régional, il a été rapporté par Pascal Dupas.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article758