Cet atelier a travaillé le lien entre le travail et la santé, à travers la question du “bien travailler” et de la maîtrise par les salariés de leur travail.
En partant des exemples du centre commercial de la Part Dieu, du vécu par les salariés de la création de l’ARS par la fusion des ex-Dass et de certains services de la sécurité sociale, des postiers de la Drôme et du technocentre de Renault, les participants ont constaté une souffrance physique et/ou psychique chez un grand nombre de salariés, du public ou du privé, de grandes entreprises ou de PME.
L’évolution du travail, de son rythme, de son organisation a une conséquence directe sur la santé des salariés. La différence entre travail prescrit et travail réel qui fait la richesse et permet la créativité des salariés est de plus en plus niée au profit d’une standardisation des tâches (lean management, scenario pour les plateformes téléphoniques, etc…) Cette contrainte entraine également un souffrance importante, née de l’impossibilité du travail bien fait.
Les participants ne sont pas restés sur ce constat négatif mais ont travaillé des propositions d’action syndicale :
- s’appuyer sur les accords nationaux sur le stress, qui reconnaissent que l’organisation du travail peut être pathogène
- s’appuyer dans l’entreprise sur le CHS/Ct et le document unique
- créer un réseau de représentants au CHS/Ct pour échanger les expériences
- travailler en lien avec les salariés sur le sens et la qualité du travail
L’atelier était animé par Martine Aqdim, secrétaire de l’UD Cgt de la Drôme, Alain Alphon-Layre, membre de Direction confédérale Cgt, Jean-François Naton, conseiller confédéral Cgt, il a été rapporté par Thierry Braillon, membre du conseil de surveillance de l’ARS.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article757