Sept des huit organisations syndicales présentes au CESER Auvergne-Rhône-Alpes constatent qu’à plusieurs reprises, et s’agissant de sujets majeurs et importants pour les citoyennes et citoyens, la transmission tardive par la Région de documents empêche l’assemblée plénière du CESER de réaliser correctement sa mission. Ce calendrier extrêmement serré ne permet pas la construction d’avis solides et argumentés. Rien ne justifie cette situation alors que les principaux sujets ont fait l’objet de processus de construction longs, comme c’est le cas du Fond Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) ou le Contrat de Plan Etat Région (CPER).
Le CESER, lieu de la démocratie, composé des acteurs de la société civile organisée, doit être davantage associé, écouté, entendu par l’exécutif régional et l’ensemble des collectivités territoriales dans ses préconisations, pour mieux répondre aux besoins des populations et des territoires.
Parce qu’il est le reflet de la société civile, ces organisations syndicales Auvergne-Rhône-Alpes souhaitent que le CESER soit associé et consulté, au fil des étapes de la construction des politiques régionales, afin que soient mieux prises en compte les attentes des citoyennes et des citoyens, comme cela se pratique dans d’autres régions.
Malgré le fait que les délais légaux soient formellement respectés, le fond et l’esprit de la consultation ne le sont pas. Un travail de qualité ne peut donc pas être produit. Ainsi, lasses de se prêter à cette apparence de démocratie les organisations signataires ne participeront pas aux votes sur les textes présentés lors de la prochaine séance plénière du CESER.