Filière Plasturgie : Le département, comme de nombreux autres, est largement concerné par le volet « économie circulaire » du Plan de relance qui a consacré une enveloppe de 16 M€ pour développer des régénérateurs, afin de soutenir la vente de matières plastiques issues du recyclage et la fabrication de nouveaux produits.
La filière plasturgie est surtout concernée par des aides concernant ses apports aux filières automobile et aéronautique, soit pour du développement, soit pour de la diversification d’activités
Territoires d’Industrie :
Roset à Briord (mobilier contemporain) : projet de modernisation des sites industriels et de création d’une école de formation de couture et tapisserie. Le projet bénéficiera d’une aide de 800000 € et représente un investissement industriel de plus d’1,5 millions d’euros. 10 nouveaux emplois pourront être créés dès 2021.
Autres projets non détaillés :
Sériplast à Oyonnax (emballages plastiques
Jacomex à Danieux (boîtes à gants et équipements isolants pour laboratoires)
Filière automobile :
Akvel (équipementier automobile) à Champfromier : modernisation et diversification.
Lamberet, Saint Cyr sur Menton (01) Lamberet conçoit et fabrique des véhicules frigorifiques. Ce projet s’adresse au marché du transport frigorifique, avec une concurrence importante et dynamique tant sur le plan national qu’international. Le projet est une solution globale pour répondre aux problématiques des livraisons en températures dirigées dans les centres urbains pour tous véhicules de livraisons (semi-remorques, véhicules légers et véhicules utilitaires). Le projet LivE2Pure combine 4 domaines d’innovations pour atteindre ses objectifs. La connectivité des carrosseries avec la technologie du multiplexage et des IoT (objets connectés), l’allègement et l’aérodynamique avec l’utilisation de nouveaux matériaux, et la production de froid électrique à basse consommation. Lamberet s’appuie sur les économies d’échelles liées à l’application du projet aux véhicules utilitaires et industriels pour pouvoir industrialiser ces avancées afin d’offrir à ses clients des solutions éco responsables et économiquement viables à court terme
Gergonne, Oyonnax (01), PME appartenant à l’ETI familiale éponyme, située dans l’Ain à Oyonnax qui conçoit et fabrique des films et adhésifs industriels techniques. Ce projet s’adresse essentiellement au marché automobile, avec une concurrence mondiale. Le projet consiste à développer des composants électroniques imprimés.
Moulages industriels du Haut Bugey, Groissiat (01) PME située dans l’Ain à Groissiat qui fabrique des pièces plastiques techniques à forte valeur ajoutée. Ce projet s’adresse au marché de l’automobile notamment, avec une concurrence forte. Il entre dans un plan stratégique de développement à l’horizon fin 2023 dénommé PERF’ECO consistant à moderniser le matériel de production afin d’approcher des marchés de l’industrie du futur, mettre en place une nouvelle organisation des services, recruter des experts et former le personnel aux fins d’accroitre la performance et la compétitivité par le perfectionnement de ses process, améliorer les conditions de travail des collaborateurs et réduire l’impact environnemental.
Zanini, Oyonnax (01) conçoit et fabrique des pièces plastiques pour l’automobile (l’entreprise est un leader mondial en enjoliveurs de roue bicolores, et fabrication de pièces intérieures en plastique). Ce projet s’adresse au marché automobile européen, avec une concurrence turque, chinoise et espagnole. Le projet consiste à robotiser une ligne de masquage-démasquage pour enjoliveurs de roue bicolores, à installer une nouvelle ligne pour fabriquer des enjoliveurs bicolores pour le marché du véhicule électrique, et à moderniser certaines zones de l’usine afin de gagner en compétitivité et gagner de nouveaux marchés.
Plastic Omnium, leader mondial des systèmes de carrosserie intelligents, des systèmes d’énergie propre et des modules pour l’automobile. Le projet concerne Sigmatech, le centre d’expertise mondial pour les éléments de carrosserie situé dans le département de l’Ain à Sainte-Julie. Pour répondre aux demandes d’enrichissement en fonctions des panneaux de carrosseries et afin de relever les défis de la diversité et de la personnalisation il est essentiel de proposer des voies d’amélioration des techniques et méthode Lauréats des fonds de modernisation automobile et aéronautique au 16 février 2021 16 de contrôle qualité. La digitalisation des procédés et l’intelligence artificielle sont de puissants leviers pour y parvenir. Au travers du projet IRIIS, PLASTIC OMNIUM propose donc d’accélérer le développement et la mise en service de moyens flexibles de contrôle de la qualité et de traçabilité de la production, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle et la compétitivité des usines. Les activités du projet IRIIS seront menées à Sigmatech, pour ensuite être déployées dans les usines françaises puis internationales du métier Intelligent Exterior Systems.
Concernant Renault-Trucks à Bourg, l’usine ne manque pas de charge pour l’instant mais la Cgt est inquiète sur les choix de Volvo pour gérer le déclin du diésel. Elle propose une solution hydrogène mais est rarement suivie par la direction.
Filière aéronautique :
Duqueine (pièces composites en carbone) à Massieux : diversification vers l’automobile.
Relocalisations industrielles :
Rovipharm (emballages et protections pharmaceutiques) à Val-Revermont (01) : nouvelle ligne de fabrication pour réduire la dépendance française (+ 5 emplois).
Infiplast Oyonnax. Automatisation de la production de filtres antiviraux (+ 25 emplois).
Philibert. Crottet. qui produit des levains et ingrédients pour la boulangerie, veut implanter une nouvelle unité de déshydratation et fermentation. + 15 emplois (47 actuels).
Concernant cet ensemble de mesures, si l’aspect « relocalisation » peut être discuté, de même que les effets positifs sur l’emploi, on peut observer une volonté (au moins annoncée !) de soutenir des inflexions vers la diversification (pour réduire la dépendance à l’automobile et à l’aéronautique) et surtout vers la prise en compte des exigences environnementales pour l’ouverture de nouveaux débouchés (plastiques recyclables, véhicules de livraison en centre-ville…).
Territoires d’Industrie :
Transports Lassalle à S-Loup.
Filière automobile :
Ligier Group (voitures sans permis) à Abrest : dépollution, véhicule électrique, modernisation.
Dradura (produits en fils formés) à Cusset : modernisation et diversification.
CGR (pièces métalliques) à St-Yorre : modernisation et extension de la production.
Un projet classé dans la rubrique « Territoires d’Industrie » concerne (sans précision) l’entreprise de transport routier et logistique Lassalle à S-Loup.
Filière automobile :
Fichet (produits en caoutchouc) à Davézieux : modernisation et innovation (utilisation de matières recyclées).
STS Composites, Saint Désirat (07), Félines (07), Tournon sur Rhône (07)… STS Composites est une ETI située en Ardèche à Saint Désirat qui est un équipementier de rang 1 pour le poids lourd et rang 2 pour l’automobile. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de pièces en matières plastiques et composites : pièces de carrosseries et aménagements intérieurs. Le projet s’adresse au marché automobile. L’objectif est de concevoir un module de face avant pour les camions « grands routiers » qui sera modulaire et optimisé en performance aérodynamique et en poids afin de réduire les émissions de CO2.
Filière aéronautique :
Frégate (pièces de tôlerie) à La Voulte : concentration des activités pour hélicoptères sur le site et modernisation (impression 3D, numérisation…).
Territoires d’Industrie :
Interlab à Puycapel (matériel scientifique pour laboratoires et industries).
Relocalisations industrielles :
Haupt Pharma (ampoules injectables et suppositoires) à Livron : augmentation de capacité (+ 80 emplois à terme).
Filière aéronautique :
PMD Vallon (commandes de vol) à Bourg-de-Péage : modernisation et introduction du travail de nuit.
Precidelta, Valence (26) PME située dans la Drôme à Valence qui fabrique des pièces et ensembles mécaniques. Ce projet s’adresse aux marchés aéronautique, médical, biens d’équipements industriels et énergie. Le projet consiste à moderniser et augmenter les capacités de contrôle 3D, notamment pour des pièces de structure.
Corima Technologies, Livron sur Drôme (26) CORIMA TECHNOLOGIES est une PME dont le siège social est situé dans la Drôme. Elle possède un établissement secondaire en Midi-Pyrénées à Toulouse. L’entreprise conçoit et fabrique des outillages et des pièces par électroformage, ainsi que des outillages composites et silicones destinés à la production de pièces en matériaux composites. Ce projet s’adresse aux marchés du médical, du nucléaire et de l’aéronautique avec une concurrence internationale. Il consiste à augmenter les dimensions des cuves d’électroformage, à implanter des moyens de post traitement et de contrôle adaptés à la réalisation de pièces récurrentes à forte valeur ajoutée.
Le département est également concerné par une grosse opération, qui pourrait éventuellement demander une aide du plan de relance :
L’Institut Mérieux, vient d’annoncer qu’il était prêt à investir 100 millions dans un site de bioproduction de vaccins dans la Drôme, Ecotox. Le laboratoire lyonnais souhaite acquérir ce site, qui avait été inauguré en 2017 par François Hollande, dans le cadre d’un Programme d’Investissement d’Avenir (PIA) -qui avait donné lieu à un investissement public de 50 millions d’euros de la part du Département de la Drôme et de Drôme Aménagement Habitat aux côtés de l’Union européenne et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. A l’origine pensé comme une plateforme mutualisée d’innovation dans le domaine de l’écotoxicologie destinée à accueillir 300 chercheurs sur près de 14.000m2, ce projet dont la gouvernance public-privé a échoué pourrait désormais renaître sous une nouvelle forme. Car l’Institut Mérieux souhaite apporter une nouvelle forme de souveraineté à la France, arguant qu’il existe aujourd’hui une « nécessité pour chaque pays d’être le plus autonome possible au regard de ses besoins de santé publique ».
Le vecteur en serait la filiale ABL de l’Institut Mérieux. Pour son président, il s’agit là d’une opportunité d’aller vite, et de se saisir d’un bâtiment existant en vue de réduire les délais d’installation, et de démarrer une production dès 2022. Un projet à 100 millions d’euros, qui serait financé à la fois en propre par l’Institut Mérieux, mais également par des financements bancaires ainsi que de possibles aides publiques, issues notamment du plan de relance -qui demeurent à activer. « Aujourd’hui, l’une des questions centrales est de produire à l’échelle industrielle et notamment d’assurer la mise en flacon. Car il faut pour cela pouvoir manipuler un virus actif dans une cuve et le répartir ensuite dans 1.000 à 10.000 flacons, ce qui nécessite un grand nombre d’opérations ». La France mais également l’Europe font encore face à un manque de capacités. « On a plus de demandes que de lignes disponibles ».
C’est pourquoi le projet drômois pourrait permettre à ABL de passer en monde industriel, en optant pour des réacteurs cinq à 10 fois plus gros qu’aujourd’hui afin d’être, en bout de ligne, capable d’assurer des lots de plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’unités. « Notre première cible sur cet équipement sera bien entendu de répondre aux besoins liés au Covid ».
Décarbonation de l’Industrie :
GIE Osiris (Roussillon) : mise en place d’une chaudière de valorisation des 6000 T des résidus de distillation de l’activité « Phénol et Cumène » de Novapex, actuellement éliminés. Cela permettra l’arrêt du charbon sur la plateforme et de réduire le CO2 émis de 30 000 T par an.
Territoires d’Industrie :
Chapel à Apprieu (composants hydrauliques)
Béal à Pont-Evêque (cordes pour la montagne et travaux de hauteur)
Guillonnet, pour 2 déchetteries industrielles à St-Savin et Nivolas-Vermelle.
Filière automobile :
ECM (fours pour l’industrie) à Grenoble : fabrique des fours industriels sous vide et s’est spécialisée dans la cémentation basse pression. Dans le cadre du plan de France relance, elle est lauréate de l’appel à projets “Automobile” pour son projet « Equip Gén réd Carb ». Il concerne la conception, la fabrication et la commercialisation d’un four cémentation basse pression de nouvelle génération, qui se substitue aux technologies existantes et qui permet une réduction majeure des émissions de dioxyde de carbone de plus de 80 %, tout en apportant une réduction substantielle de la consommation énergétique. Le développement de l’entreprise pourrait générer jusqu’à 15 emplois directs.
Poral (pièces mécaniques) à Pont-de-Claix : modernisation du frittage et introduction d’une impression 3D.
NCV Porcher, La Tour-du-Pin (38) La filiale du groupe français Porcher Industries, NCV, est située dans le département de l’Isère à La Tour du Pin et conçoit et fabrique des tissus Airbags pour les marchés automobiles et divers tissus techniques pour les marchés du sport (un acteur leader des tissus parapentes dans le Monde). La situation sanitaire et l’impact majeur sur le marché automobile impose à NCV d’améliorer drastiquement sa compétitivité sur le segment des airbags. Cette évolution passe par une modernisation des outils de fabrication, tout en augmentant la capacité actuelle de production. L’investissement envisagé devrait permettre une consolidation des parts de marché en Europe, de suivre la future croissance et d’améliorer les performances environnementales du site.
Raydiall, Voiron (38) PME située dans l’Isère à Voiron qui conçoit et fabrique des dispositifs d’interconnexion pour le marché automobile. Le projet « CCS2 » consiste à produire un câble de recharge en courant continu type CCS2 pour la charge rapide de 50 Kw à 200 Kw, permettant ainsi de compléter l’offre actuelle de type CCS1 tout en ré-utilisant un avantage concurrentiel sur les efforts d’insertion et d’échauffement. Le projet « e-Cable » consiste à produire un câble de puissance reliant l’ondulateur au moteur électrique avec une rupture technologique sur la méthode d’assemblage pour permettre la “démocratisation” de ces opérations, une chute du coût de l’assemblage et un gain en qualité/fiabilité. Le projet « T2-T2 » consiste à produire un câble de recharge en courant alternatif reliant la borne de recharge au véhicule en 22 Kva. Ce câble embarqué dans chaque véhicule électrique/hybride mis en circulation, s’adresse à l’ensemble du marché avec un avantage concurrentiel d’effort d’insertion et de diamètre de câble et donc de poids.
Filière aéronautique :
Radiall (connectique) à Voreppe : diversification des débouchés et intégration de substances moins nocives pour l’environnement.
FSPone (fils et torons métalliques) à Pont-de-Chéruy : modernisation et diversification.
Constellium, Voreppe (38) C-TEC Constellium Technology Center est une entreprise du groupe Constellium située dans l’Isère à Voreppe qui mène des études de recherche, de développement et d’innovation sur l’aluminium, sa métallurgie, ses procédés d’élaboration et de transformation, et ses applications. Ce projet s’adresse au marché des tôles en aluminium pour l’aéronautique, avec une concurrence internationale dont les principaux acteurs sont Arconic (Etats-Unis) et Novelis (groupe Aditya Birla, Inde). Le projet consiste à moderniser 3 laboratoires de caractérisation – fatigue, fluage et essais mécaniques. Il s’agit du remplacement d’équipements devenus obsolètes, de l’amélioration des techniques de suivi de fissure, de la robotisation des essais de traction. L’entreprise compte réaliser d’ici 2025 un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros dont 5 millions d’euros liés à ce projet. Le développement de l’entreprise pourrait générer jusqu’à trois emplois directs et le maintien de cinq emplois au sein des laboratoires et des équipes de R&D.
PETERCEM, Frontonas (38) conçoit et fabrique des solutions électrotechniques de commutation, de capteurs de courants et de capteurs de tension pour environnements sévères. Ce projet s’adresse au marché aéronautique. Il consiste à mettre en place une ligne complète de production pour la fabrication des boutons-poussoirs lumineux pour les panneaux de contrôle de l’A320 dans un premier temps. Le produit a vocation à être déployé sur d’autres types d’aéronefs.
Relocalisations industrielles :
Sequens (principes actifs pharmaceutiques) à Bourgoin-Jallieu (et autres Régions) : modernisation et extension de capacités, nouveaux ateliers (+ 80 emplois sur plusieurs sites en France).
Scalinx (circuits intégrés) à Grenoble (et autres Régions) : nouvelle brique technologique pour réduire la dépendance française (+ 17 emplois en France).
Aledia (électronique) à Champagnier : développement d’une ligne de production d’écrans microLED (20 emplois créés, 450 à terme).
Novapex (phénol et acétone) à Roussillon : nouvelle unité d’alcool isopropyle (+ 4 emplois).
Aguettant à Champagne (et Lyon) : 7 nouveaux médicaments, augmentation de production, extension de bâtiments (+ 75 emplois).
Sequens Communication. Plusieurs usines en France dont Grenoble. Développement de solutions 4G/5G. Conforter les 239 emplois et en créer 5 en Région parisienne.
8 nouveaux projets Résilience :
Electronique :
MICROOLED (PME) à Grenoble est un fournisseur mondial de microécrans OLED. À travers un procédé innovant, l’objectif du projet est de développer en France une ligne industrielle de production correspondant à l’étape de colorisation des micro-écrans pour laquelle les seuls fabricants dans le monde sont basés en Asie. La chaîne de valeur sera ainsi intégralement localisée en France et jusqu’à 110 emplois pourraient être créés.
Aryballe Technologie (PME) à Grenoble a développé une technologie unique d’olfaction digitale. Le projet vise à soutenir la première industrialisation de son nez électronique et d’ancrer dans son territoire cette entreprise qui pourrait porter un leadership français à l’international, tout en garantissant la localisation de ses capacités de production en France. 41 emplois pourraient être créés.
Cedrat Technologies à Meylan est spécialisée dans la conception et la fabrication d’actionneurs, de capteurs et de systèmes mécatroniques, dans différents domaines (spatial, médical, etc.). Son projet porte sur l’industrialisation de mécanismes de pointage optique innovants, destinés aux communications par laser prévues dans les futurs marchés spatiaux de constellations géantes de satellites.
LYNRED (GE) à Veurey-Voroize. Le projet SILK porte sur la création d’une nouvelle filière de développement et de fabrication de détecteurs proche inrarouge petits pas pour les applications de contrôle industriel. En plus de développer une vingtaine d’emplois à horizon 2030, ce projet permettra de diminuer le niveau de dépendance aux importations par la relocalisation d’une partie de l’activité de développement en France.
Télécommunications :
BH TECHNOLOGIES (PME) à Grenoble. Ce projet vise à exploiter les performances de la 5G pour développer des solutions de gestion intelligente des déchets et de l’éclairage public à destination des collectivités territoriales. La faible latence et la connectivité accrue de la 5G permettront de proposer des fonctionnalités innovantes, comme des capteurs 5G à base d’imagerie 3D afin d’optimiser le tri et la collecte des déchets. Ce projet permettra de créer 9 emplois directs.
Chimie :
Ecoat (PME) à Salaise-sur-Sanne est une start-up de la chimie verte qui a développé un procédé innovant de production de polymères biosourcés pour la formulation de peintures. Son projet consiste à construire une nouvelle Usine. Cela permettra de répondre à des enjeux écologiques (matières premières d’origines renouvelables) et d’augmenter sa compétitivité. Près de 30 emplois devraient être créés grâce à ce projet.
Santé :
ERAS LABO (PME) à Saint-Nazaire-les-Eymes. Le dicobalt édétate constitue un antidote puissant des ions cyanures in vivo réservé aux intoxications cyanidriques sévères ; actuellement la production de cette substance active n’est pas réalisée dans des conditions GMP. ERAs labo propose de mettre au point un produit pharmaceutique de qualité GMP, ce qui permettra de sécuriser dans un premier temps les approvisionnements de la France puis de l’Europe.
GlycoBAR (PME) à Meylan a développé une technologie qui permet de filtrer le plasma sanguin groupé pour y éliminer les anticorps et ainsi le rendre compatible avec tous les receveurs, quel que soit le donneur. Ses clients développent des dispositifs médicaux utilisant cette technologie. Ce projet permettra à l’entreprise de se doter d’un outil de production de plus haut volume permettant de faire face à la demande mondiale.
En dehors du plan de relance proprement dit il faut signaler ce qui relève de l’évolution des filières automobile et électronique pour mieux répondre aux évolutions de la demande, comme l’indique un article de L’Usine Nouvelle du 16 mars 2021 :
Automotive cell company (ACC), Verkor, Renault… acteurs historiques de l’industrie automobile et nouveaux entrants travaillent tous à la création de gigafactories pour permettre à la France de maîtriser l’un des composants clé des véhicules électriques et hybrides : les batteries. Mais le tissu industriel tricolore a tout intérêt à se positionner sur un autre domaine d’importance dans la mobilité de demain : l’électronique de puissance. Comme dans les téléphones, l’électronique de puissance intervient dans la conversion et le contrôle de l’énergie au sein de plusieurs composants des voitures hybrides et à batteries : le chargeur, l’onduleur de traction, le convertisseur DC/DC pour le réseau de bord ou encore le système de gestion de la batterie. Par la voix de son directeur de programme Rémi Bastien, la Plateforme automobile (PFA) estime que l’électronique de puissance est un “champ de valeur structurant qui représente entre 300 et 1 000 euros par voiture” en fonction des performances attendues.
On est bien évidemment très loin de la valeur des batteries (elles représentent plusieurs milliers d’euros par véhicule, même si la baisse des coûts est bel et bien engagée et plus de 8 000 emplois en France). Reste que si la France parvenait à capter 25 % du marché européen de l’électronique de puissance en 2030, elle pourrait créer plus de 4 000 emplois dans la R&D et la production automobiles, et “au moins autant sur la filière électronique”, promet Rémi Bastien. Un potentiel de création d’emplois à ne pas négliger, au moment où 15 000 postes sont menacés de disparition dans la seule filière diesel en France. Sans oublier l’impact de la Covid-19. D’après les représentants du secteur automobile, l’épidémie pourrait mettre en péril environ 60 000 emplois dans l’Hexagone.
D’où le rapprochement entre les secteurs automobile et électronique pour créer une filière tricolore capable de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur de l’électronique de puissance. Côté auto, Valeo, Renault et l’équipementier allemand Vitesco Technologies – ex-division Powertrain de Continental qui possède plusieurs sites en France – travaillent déjà sur l’électronique de puissance, aux côtés du géant franco-italien STMicroelectronics. Une première étape encourageante pour une industrie automobile française engagée dans une transition à hauts risques.
Territoires d’Industrie :
Bignon-Dervaux à Belmont-de-la-Loire (lingerie d’intérieur)
Tissages de Charlieu
André Laurent à La Ricamarie (éléments mécaniques de fixation et liaison)
Eaux de Source de Montarcher
MAC 3 à St-Cyprien (équipements hydrauliques et pneumatiques).
Filière automobile :
St-Etienne Automotive Components (biellettes de direction et rotules de suspension) à St-Etienne : développement et modernisation.
Loire Etude (outils de mise en forme) à St-Chamond : automatisation et relocalisation d’une ligne de production aujourd’hui en Roumanie.
Lear Corporation Loire, Roche la Molière (42) Lear, un leader mondial de la technologie automobile dans le domaine des sièges et des systèmes électroniques, offre des expériences embarquées de qualité aux consommateurs du monde entier. Ce projet concerne l’accroissement des capacités de production, la digitalisation et la robotisation de l’outil industriel de la société Lear Corporation Loire, spécialisée dans la fabrication de structures de banquettes avant et arrière pour véhicules utilitaires.
Filière aéronautique :
Tivoly (outils coupants) à St-Etienne : nouvelle gamme d’outils pour titane et composites.
Territoires d’Industrie :
Helpac à Auzon (distillerie de plantes)
Cintrafil à Tence (façonnage de fils et profilés métalliques)
Barbier à Monistrol (films plastiques)
Leygatech à St-Romain-Lachalm (films plastiques)
Propyplast à Retournac (films plastiques).
Relocalisations industrielles :
Fareva, St-Germain-Laprade. Amélioration (compétitivité, réactivité, technologies différenciantes) de la production de principes actifs (cancer de la prostate et autres maladies) (+12 emplois fin 2021).
Territoires d’Industrie :
Rochias à Issoire (déshydratation de condiments pour l’industrie agroalimentaire) : L’objectif est de préparer un doublement de la production du site d’Issoire au cours des 3 années à venir, de renforcer la sécurité des ateliers, de réduire la consommation d’énergie en installant une centrale photovoltaïque, ainsi qu’en lançant un grand projet de récupération de chaleur en remplaçant des équipements vétustes et énergivores. Le projet bénéficiera d’une aide de 376000 € et représente un investissement industriel de 470000 euros. 50 à 60 nouveaux emplois pourront être créés.
Filière automobile :
Tresse Industrie (tressages techniques) à Ambert (63) : développement du site.
Préciforge (pièces forgées) à Thiers (63) : modernisation du traitement thermique.
Filière aéronautique :
Constellium, Issoire (63) conçoit et fabrique des tôles laminées en alliages d’aluminium pour les marchés de l’aéronautique, du spatial, de la défense, du transport et de l’indutrie. Ce projet s’adresse au marché de l’aéronautique essentiellement, avec une très forte concurrence internationale. Le projet consiste à installer une ligne automatisée de découpe d’échantillons à l’atelier tôles fortes (ATF) de l’usine Constellium Issoire. Il vise à implanter une nouvelle scie et un robot permettant de scier les éprouvettes, pour alimenter le centre de découpe et d’usinage des échantillons. Constellium Issoire compte consolider son chiffre d’affaire sur différents marchés dans les prochaines années grâce à la modernisation de ces équipements. Le développement de l’entreprise permettra de maintenir l’emploi et développer les activités.
Aubert et Duval, Les Ancizes-Comps (63) Aubert & Duval est une entreprise filiale du Groupe Eramet. Aubert & Duval conçoit, élabore et transforme des matériaux, demi-produits et pièces en aciers spéciaux, alliages d’aluminium, superalliages et titane. Le projet SafeAéro4.0 doit permettre à Aubert & Duval de moderniser ses processus de contrôles ultrason grâce aux développements de nouveaux systèmes automatisés. Nécessitant des travaux de développement R&D puis d’industrialisation, ce projet porte d’importants enjeux d’amélioration des performances industrielles de l’entreprise et de montée en compétence de ses collaborateurs, les contrôles ultrason étant clé pour garantir la sécurité de l’ensemble des pièces aéronautiques produites. Ce projet adresse le marché mondial des pièces de structures aéronautiques en alliages d’aluminium ou de titane. A compter de 2024, il devrait permettre de : • Préserver des emplois d’experts en contrôle CND au service des opérations d’Aubert & Duval ; • Assurer la montée en compétence des emplois basés sur le site d’Issoire en évitant le recours à la sous-traitance pour réaliser les contrôles non destructifs ; • Pérenniser et développer les moyens du centre agréé de formation et de certification « FRANDTB » développé par Aubert & Duval et basé aux Ancizes, au service des 142 contrôleurs CND d’Aubert et Duval et de la trentaine d’entreprises du secteur aéronautique qui y font appel dans la région.
Aubert et Duval, Issoire (63). Ce projet adresse le marché mondial des pièces matricées de moyenne dimension pour les programmes d’avion « monocouloir », tels que A320 NEO, B737MAX, ERJ 170&190, C Series. L’objectif du projet est de réduire le coût de production des pièces matricées en alliages d’aluminium de taille moyenne pour : • Préserver la compétitivité, conserver et développer les parts de marché face aux concurrents étrangers • Garantir une performance qualité aux meilleurs standards, indispensable pour pérenniser une présence à long terme sur les marchés aéronautiques Lauréats des fonds de modernisation automobile et aéronautique au 15 février 2021 64 L’objectif du projet est de digitaliser l’une des presses du site et l’ensemble de son environnement, à travers des investissements industriels et un effort sans précédent de formation des équipes.
Le projet d’une autre entreprise d’Issoire a été retenu dans la rubrique Territoires d’Industrie, Rochias (déshydratation de condiments pour l’industrie agroalimentaire) : L’objectif est de préparer un doublement de la production du site au cours des 3 années à venir, de renforcer la sécurité des ateliers, de réduire la consommation d’énergie en installant une centrale photovoltaïque, ainsi qu’en lançant un grand projet de récupération de chaleur en remplaçant des équipements vétustes et énergivores. Le projet bénéficiera d’une aide de 376000 € et représente un investissement industriel de 470000 euros. 50 à 60 nouveaux emplois pourront être créés.
Territoires d’Industrie :
LCI Médical à Fleurieux-sur-L’Arbresle (Implants médicaux).
Filière automobile :
Navya (systèmes de conduite autonome) à Villeurbanne (69) : tracteur autonome innovant.
Vignal Systems (feux de signalisation poids lourds) à Corbas (69) : cellule robotisée innovante.
IVA (vernis d’émaillage) à Meyzieu (69) : outil industriel innovant.
Electrifil (équipements automobiles) à Beynost : capteur pour moteur électrique intelligent.
Segula Technologies, MTB Recycling, Arkema, INSA Lyon : véhicule allégé.
TDS (traitement de surface) à Genas (69) : nouvelle ligne pour moteurs électriques et hydrogène.
Besacier, Corbas (69). BESACIER est une PME située dans le Rhône à Corbas qui conçoit et fabrique des composants métalliques de précision en grande série. Ce projet s’adresse au marché hydrogène automobile, avec une concurrence mondiale. Le projet consiste à industrialiser un design de plaque bipolaire pour pile à combustible performante et compétitive.
Innomolds, Vaux en Velin (69) INNOMOLDS est une PME située dans le Rhône à Vaulx-en-Velin qui conçoit et fabrique des moules métalliques pour la fonderie des alliages légers. Ce projet s’adresse au marché des moules pour la fonderie aluminium principalement, avec une concurrence essentiellement européenne. Le projet consiste à intégrer à une nouvelle machine 5 axes par enlèvement de copeaux et un système « d’impression 3D métallique » permettant de combiner les techniques soustractives et additives d’élaboration de pièces mécaniques.
Gardette, Villefranche sur Saône (69) et Villars (42) PME située dans le Rhône à Villefranche sur Saône qui conçoit et fabrique des clavettes. Ce projet s’adresse aux marchés des moteurs et pompes à énergie non carbonée, avec une concurrence mondiale. Le projet consiste à accélérer l’investissement pour moderniser le métier historique de fabrication et valoriser des atouts de compétitivité « Made in France » (avec des partenaires régionaux clés), grâce à des leviers de différenciation technique uniques (notamment l’intégration verticale du savoir-faire d’étirage à froid des matières).
Plastic Omnium, Lyon (69) et Ruitz (62) PLASTIC OMNIUM est un grand groupe industriel, un acteur leader mondial des systèmes de carrosserie intelligents, des systèmes d’énergie propre et des modules pour l’automobile. Sigmatech, son centre d’expertise mondial pour les éléments de carrosserie, est situé dans le département de l’Ain à Sainte-Julie. Pour répondre aux demandes d’enrichissement en fonctions des panneaux de carrosseries et afin de relever les défis de la diversité et de la personnalisation il est essentiel de proposer des voies d’amélioration des techniques et méthode Lauréats des fonds de modernisation automobile et aéronautique au 16 février 2021 16 de contrôle qualité. La digitalisation des procédés et l’intelligence artificielle sont de puissants leviers pour y parvenir. Au travers du projet IRIIS, PLASTIC OMNIUM propose donc d’accélérer le développement et la mise en service de moyens flexibles de contrôle de la qualité et de traçabilité de la production, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle et la compétitivité des usines. Les activités du projet IRIIS seront menées à Sigmatech, pour ensuite être déployées dans les usines françaises puis internationales du métier Intelligent Exterior Systems.
Concernant Renault-Trucks, la Cgt s’inquiète de l’avenir de l’usine moteur, toujours très liée au diésel, comme de l’avenir des études et recherches, même si, à court terme, la charge étude reste forte sur la partie cabine liée aux nouvelles normes visibilité et anti-pollution mais aussi sur les véhicules électriques. La question de la place des usines lyonnaises reste posée : quel lieu pour la future cabine commune Renault-Volvo ? Quel lieu pour les développements concernant les motorisations alternatives au diésel ? Volvo et Daimler ont fait une Joint-Venture dans le but de mutualiser des frais de R&D dans la pile à combustible, avec 600 millions d’euros engagés par chaque groupe…
Filière aéronautique :
Eldec (systèmes de détection) à St-Priest (69) : rapatriement d’une fabrication des USA.
Vision Systems (protections solaires de cabines) à Brignais (69) : développement et diversification.
Sunaero-Helitest (détection-réparation de fuites de gaz) à Genay (69) : diversification.
Aeroform Composites, Saint-Genis-Laval (69) TPE située dans le Rhône à Saint Genis Laval qui conçoit et fabrique des solutions innovantes d’équipements de réparation pour les matériaux composites. Ce projet s’adresse au marché aéronautique civil et militaire, avec une concurrence mondiale. Le projet consiste à développer un outil unique pour réparer intelligemment une structure composite non homogène directement sur avion non défuellé.
Monin Mécanique, Rillieux-la-Pape (69) PME située dans le Rhône à Rillieux-la-Pape qui conçoit et fabrique des pièces usinées dans les domaines aéronautique, défense, biens d’équipement ou encore spatial. Ce projet s’adresse aux marchés aéronautique, défense et médical, avec une concurrence internationale importante. Le projet consiste à investir dans des outils d’exploitation de hautes technologies pour améliorer la compétitivité de l’entreprise en réduisant le nombre d’opérations dans le processus de fabrication. L’effet immédiat escompté est le maintien d’activités sur les marchés historiques tel que l’aéronautique, ce qui permettra avant tout de préserver les emplois et d’en créer de nouveaux. Le regain de croissance avant crise permettra ensuite de diversifier les compétences techniques de l’entreprise vers le secteur du médical. Ce projet entraînera d’ici 2025 le transfert des activités vers une nouvelle usine 4.0 écoresponsable.
Reel, Saint Cyr au Mont d’Or (69) REEL SAS est une ETI située dans le département du Rhône à Saint-Cyr-auMont D’Or qui conçoit et fabrique des systèmes de levage et de manutention complexes ainsi que des solutions de systèmes intégrés. Ce projet s’adresse au marché aéronautique, dans le domaine de la fourniture des postes d’assemblage avion. Ce segment, très compétitif, présente une concurrence internationale. Le projet consiste à développer un jumeau numérique des postes d’assemblage avion. Il s’inscrit dans la digitalisation des processus de fabrication à l’œuvre chez les avionneurs. Il permettra la mise en œuvre du Virtual Commissionning lors du développement et de l’intégration des équipements. Pour ses clients, il facilitera la gestion du cycle de vie des postes (configuration, essais & modifications) et des compétences (formations opérateurs).
Relocalisations industrielles :
Cirly (circuits imprimés) à Brignais (69) : rapatriement de production pour pérenniser les 19 emplois et en créer 5.
Aguettant à Champagne (38) et à Lyon : 7 nouveaux médicaments, augmentation de production, extension de bâtiments (+ 75 emplois).
Delpharm Lyon Nouvelle unité de production de tests antigéniques, 25 emplois supplémentaires (25 actuels)
Fab’Entech St-Priest. Optimiser et augmenter les capacités de production d’anticorps monoclonaux (+ 8 emplois)
Lyophitech Villeurbanne. Nouveau site de lyophilisation en région lyonnaise.
Aide à la population pour la transition numérique :
Métropole de Lyon : 50 conseillers ; subvention de 2,5M€ au total ;
Département du Rhône : 15 conseillers ; subvention de 750k€
Territoires d’Industrie :
DI Santé Sud-Est à St-Jean-de-Maurienne (pièces mécano-soudées)
Euro Contrôle à St-Martin-La-Porte (contrôle et maintenance des remontées mécaniques)
Alphi à St-Genix-les-Villages (coffrages pour le bâtiment).
Filière automobile :
Mithieux, Chambéry (73) Mithieux est une PME située en Savoie à Chambéry qui applique et développe des solutions pour la protection anti-corrosion de composants mécaniques métalliques. Ce projet s’adresse au marché automobile, avec une concurrence européenne. Le projet consiste à moderniser 3 lignes de traitement de surface anti-corrosion à destination de l’industrie automobile. L’objectif est d’augmenter les capacités de production pour améliorer la réactivité globale. Dans un contexte où la gestion des urgences est devenue un élément concurrentiel majeur, ce projet permettra de préserver localement les productions des équipementiers et d’en relocaliser certaines, actuellement réalisées à l’étranger.
Filière aéronautique :
Timet Savoie, Ugine (73) ETI qui conçoit et fabrique des semi produits en Titane pour l’aéronautique. Ce projet s’adresse au marché aéronautique, avec une concurrence majoritairement étrangère. Le projet consiste à effectuer une rupture technologique sur l’usinage et le contrôle des produits : • Un tour à commande numérique intégrant un contrôle tridimensionnel remplacera les tours conventionnels à centrage manuel • Un poste de contrôle automatique par courant de Foucault sur produit juste usiné remplacera le contrôle humain de produit décapé chimiquement après usinage. Cette rupture technologique permettra de gagner en sécurité, productivité, prix de revient, part de marché et entrainera une montée en compétence du personnel.
Techci Rhône-Alpes, Saint Genix sur Guiers (73) Techci Rhône-Alpes est spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés à forte valeur ajoutée, principalement pour l’aéronautique et la défense, mais aussi pour le ferroviaire, le médical, ou les télécoms. Le projet SIMTRA vise à transformer la transitique du flux de production, au travers de la mise en place d’automatismes, de robots de chargement et de déchargement multiaxes et de chariots de convoyage. Ce projet permettra de réduire les manipulations et diminuer les tâches manuelles répétitives.
Ugitech, Ugine (73) acteur leader européen dans la fabrication des produits longs en aciers inoxydables, UGITECH SA est une ETI ancrée depuis 110 ans dans son territoire. Ce projet s’adresse aux marchés de spécialités dont le médical, le nucléaire, et l’aéronautique, secteurs soumis à une concurrence mondiale très forte. Le projet consiste à renforcer les capacités de refusion de l’entreprise pour obtenir des aciers de très haute pureté et ainsi rendre plus compétitive la filière européenne. Cela contribuera également à la relocalisation française souhaitée par les donneurs d’ordre.
Relocalisations industrielles :
Trimet (aluminium primaire) à St-Jean-de-Maurienne : augmentation de 10 % de la capacité de production (pérennisation des 600 emplois).
Zadient. Ste-Hélène-du-Lac. Start-up voulant créer une production de wafers pour l’électronique de puissance. Réactivation d’une usine inutilisée à Chambéry. + 50 emplois (1000 à terme !).
Territoires d’Industrie :
André Roux à Magland (menuiseries pour le bâtiment).
Filière automobile :
Ham France (outils d’usinage) à Peyonnex : modernisation.
SAMO (machines-outils) à Bonneville : modernisation.
Baud Industries (décolletage) à Vougy : modernisation.
Pernat (décolletage) à Marignier : nouveaux produits.
Drault (décolletage) à Ayze : modernisation et diversification.
Duchosal (décolletage) à Thiez : modernisation.
Clufix (composants d’assemblage) à Cluses : développement.
DVF (décolletage) à Scionzier : modernisation et diversification.
Bonioni (visserie) à Scionzier : extension et diversification.
Arcom Industrie (composants pour l’automobile) à St-Pierre-en-Faucigny : développement et diversification.
Bontaz (systèmes hydrauliques) à Marnaz : innovation pour réduire la consommation énergétique des produits.
Easyturn, Scionzier (74). EASYTURN SAS est une PME située dans le département de la Haute Savoie à Scionzier qui conçoit et fabrique des pièces métalliques usinées et décolletées de grandes précisions. Ce projet s’adresse au marché de la gestion des fluides et de l’eau potable (secteur bâtiment), avec une concurrence principalement européenne. Le projet consiste à investir pour produire des pièces métalliques complexes (matière difficile à usiner suite à la directive européenne CE 98/83, interdisant le plomb et d’autres additifs dans la matière première) utilisées dans des éléments (thermostats, actuators…) pour la gestion de l’eau potable.
Demidec, Marignier (74). Demidec SAS est une PME située en Haute Savoie à Marignier qui conçoit et fabrique des pièces de décolletage. Ce projet s’adresse au marché automobile, avec une concurrence allemande. Le projet consiste à développer de nouveaux marchés par la possibilité de pouvoir réaliser des pièces de diamètre allant jusqu’à 52mm.
NTN SNR, Annecy (74) NTN SNR est située en Haute Savoie, à Annecy, filiale du groupe japonais NTN, 2°investisseur japonais en France. NTN SNR conçoit et fabrique des roulements pour l’automobile, l’industrie (agro-industrie, robotique, textile, énergie, etc…), l’aéronautique et le spatial. Ce projet CORFU s’adresse au marché automobile, avec une concurrence essentiellement européenne et asiatique (Chine, Japon, Corée). Le projet CORFU consiste à développer des roulements (roues et suspensions) et les procédés de fabrication, d’homologation et tests associés tenant compte des évolutions d’architectures des liaisons au sol, en particulier des véhicules électriques et hybrides, roulements qui doivent aussi être éco-durables à la fabrication et l’utilisation (réduction de CO2 émis par le véhicule) et permettre la réutilisation après un éventuel reconditionnement. Le projet CORFU engage 5 partenaires industriels et laboratoires, et une dizaine d’entreprises sous-traitantes en France.
Palumbo, Vougy (74) Palumbo industries est une PME familiale située en Haute-Savoie (74) à Vougy qui conçoit et fabrique des composants mécaniques de précision pour l’automobile. Le projet consiste à déployer de nouvelles technologies de fabrication grâce à de nouveaux équipements industriels et une numérisation accrue de nos procédés de fabrication. L’avantage concurrentiel de l’entreprise dans un environnement mondialisé réside dans sa capacité à développer des process d’usinage innovants.
Monnet Décolletage, Scionzier (74) PME située à Scionzier (Haute Savoie) qui fabrique des pièces décolletées pour le secteur de l’industrie automobile. Le projet consiste à renforcer le CA grand export pour l’industrie automobile décartonnée. La société vise la fabrication pour le marché chinois des pièces pour moteur hybride (elle est déjà fournisseur de ces mêmes pièces pour la Corée du Sud, le Mexique, le Brésil et la France). Les principaux concurrents sont chinois et espagnols.
Novoutils, Thyez (74) PME située à Thyez (74) dont l’activité centrale est la fabrication d’outils coupants. Le projet de la société NOVOUTILS est de se positionner sur de nouveaux marchés et produits pour des marchés en émergence. La maîtrise de l’évolution de cette offre passe par un investissement pour l’adaptation du parc machines.
DBC, Scionzier (74) PME située en Haute-Savoie à Scionzier qui usine des pièces mécaniques de précision. Ce projet s’adresse au marché automobile électrique, avec une concurrence en Allemagne. Il consiste à industrialiser une pièce de haute précision à destination des moteurs de voitures électriques et présente l’intérêt de fabrication éco-responsable, différenciante avec prise de marchés export.
AMD, Cartier… Marnaz, Cluses, Scionzer, Peillonnex (74) Le groupement d’entreprises familiales (Savoy International, Pracartis, M2O, Alpes usinage), situé en Haute Savoie dans la vallée de l’Arve, conçoit et fabrique des systèmes de pilotage GMV, cartes électroniques, meltblown, masques FFP2 et chirurgicaux, découpe, pièces décolletées, injection pièces plastiques, machines spéciales pièces aéronautique, outils coupants et électrobroches. Ce projet s’adresse au marché de la mobilité douce pour les collectivités, les entreprises et les particuliers. Le projet consiste en une solution incluant un VAE avec une boîte de vitesse robotisée, conçue et fabriquée en Haute Savoie, associée à un système de borne de recharge, alimentée par des énergies renouvelables. Une application connectée performante assistera l’utilisation de ce VAE innovant.
Filière aéronautique :
Nicomatic (connectique) à Bons-en-Chablais : nouveaux connecteurs.
ARD DECO (usinage de pièces techniques) à Bonneville : digitalisation et diversification (médical).
Supermétal (pièces mécaniques de haute précision) à Sallanches : modernisation et numérisation.
Roch (composants mécaniques complexes) à Reignier-Esery : robotisation.
Sunap (décolletage) à Aize : diversification.
SIS Industrie (usinage d’aciers inox) à Sallanches : modernisation et diversification.
MGB (décolletage) à Marnaz : amélioration de la logistique.
Le créneau industriel (solutions de production) à Annecy : développement de nouvelles chaînes de production évolutives et moins polluantes.
Decoral (traitement de surface) à St-Julien-en-Genevois : automatisation, amélioration de qualité.
HITIM, Annecy (74) HITIM Group SOROME-GEMMA est une PME avec deux établissements, le site GEMMA situé à Annecy en Haute Savoie et le site SOROME à Le Coteau dans la Loire (42). Avec plus de 50 ans d’expérience, HITIM group est un acteur reconnu dans la production mécanique de haute précision de pièces et ensembles complexes à forte technicité nécessitant de nombreux savoir-faire maitrisés en interne par le groupe. Le principal domaine d’activité du groupe est l’aéronautique. Ce projet s’adresse à une diversification d’activité dans un secteur fortement concurrencé à l’international. Il s’agit de concevoir et développer une cellule de production ultramoderne et digitalisée (4.0) pour la fabrication de pièces utilisées dans divers applications (militaires, surveillance, spatial).
Alpex, Cartier, Magland (74) ALPEX et CARTIER sont 2 PME situées en Haute-Savoie, dans la vallée de l’Arve, implantées respectivement à Vougy et à Magland. Elles fabriquent en soustraitance, entre autres pièces, en petites et moyennes séries, dans tous matériaux (inox, aciers, cuivreux, aluminiums et plastiques), des connecteurs pour le secteur aéronautique. ALPEX-CARTIER doit faire face à une concurrence locale mais aussi internationale, ses principaux donneurs d’ordre étant des multinationales. Ce projet a pour objectif de permettre au groupe ALPEX-CARTIER, de rationnaliser sa production pour gagner en compétitivité et permettre à ALPEX et CARTIER de poursuivre leur croissance.
GMP Industrie, Saint-Pierre-en-Faucigny (74) PME située en Haute-Savoie (74) à Saint-Pierre-enFaucigny qui fabrique des pièces et des ensembles mécaniques complexes de très haute précision. GMP Group, dont GMP Industrie fait partie, propose au travers de ses filiales, une expertise et une maitrise complète de la chaine de valeur (de l’ingénierie au laboratoire d’analyse et de mesure). Le groupe investit 15% de son CA en R&D, notamment dans la technologie de fabrication additive métallique au travers de sa filiale GMP Additiv’. Ce projet s’adresse au marché des sous-ensembles hydrauliques de très haute précision, avec une concurrence mondiale. Il consiste à intégrer une cellule robotisée de dernière génération pour réaliser, de manière extrêmement compétitive, les sous-ensembles sensibles de type « fourrure-tiroir », présents dans les servocommandes hydrauliques utilisées dans les commandes de vol des avions.
Lathuille Hudry, Marnaz (74) PME située à Marnaz spécialisée dans l’usinage de pièces mécaniques de précision à forte valeur ajoutée pour les marchés de l’aéronautique, de la défense, du spatial et de l’industrie. Ce projet s’adresse aux marchés émergents en France et à l’étranger, qui ont des besoins en pièces et sous-ensembles mécaniques complexes comme la mécatronique, l’énergie et le spatial. Le projet consiste à optimiser les procédés de fabrication en modernisant l’outil de production et en internalisant des compétences stratégiques.
Pierre Pezet, Sallanches (74) PME située dans le département de la Haute-Savoie à Sallanches qui conçoit, fabrique et assemble des pièces destinées principalement au marché de l’intérieur cabine et produit des pièces en tournage et fraisage pour des équipements électroniques embarqués. Ce projet s’adresse aux marchés de la défense, du naval et de l’aéronautique, avec une concurrence européenne voir mondiale. Le projet consiste en l’installation de centres d’usinages et de robots capables de s’adapter à la petite série mais aussi aux séries plus importantes pour gagner en flexibilité et compétitivité.
Souriau, Cluses (74) (et usines en 94 et 72). SOURIAU est un des leaders mondiaux dans les solutions d’interconnexion électriques et optiques, spécialisé dans les solutions pour environnements sévères. L’entreprise étudie et fabrique en France des composants, connecteurs, contacts et accessoires standardisés mais aussi des harnais et sous-systèmes d’interconnexion complexes sur spécification client. Le projet s’inscrit dans l’axe Industrie du Futur, par l’utilisation de robots collaboratifs dans l’assemblage de composants complexes et miniatures. Les robots utilisés vont aussi permettre d’améliorer la qualité des produits sur les opérations très précises.
Savoie Rectification, Scionzier (74) entreprise industrielle de la Vallée de l’Arve, spécialisée dans un métier de niche indispensable à la fonctionnalité de pièces techniques : la rectification, dernière étape du processus d’enlèvement de matière. Le projet s’inscrit dans une transformation du modèle économique de l’entreprise, orientée vers l’ultra-précision, via des investissements de modernisation et de digitalisation, permettant un gain de compétitivité.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article1591