La mobilité européenne est une des 4 libertés fondamentales européennes : libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes…
D’ailleurs, depuis l’antiquité, il y a toujours eu des mobilités avec des flux migratoires importants et constants. Et les européens ont eu aussi migré en nombre notamment aux Amériques…
Il y a des contradictions dans l’union européenne, la libre circulation des personnes étant plus restreinte que celle des capitaux, des biens et des services.
Par exemple sur le droit d’asile, l’UE doit respecter le droit international et le droit humanitaire : elle ne respecte pas la convention de Genève de1951.
La mobilité, la libre circulation des personnes doivent être assorties de l’égalité de traitement (salaire, protection sociale,chomage) à appliquer dans le pays hôte.Ces deux conditions sont indispensables pour lutter efficacement contre le dumping social. Pour autant, il faut aussi lutter contre les abus, à ce titre, la question du détachement des travailleurs doit être revue.
Une question importante : les frontaliers. Ils sont 1,2 millons en Europe dont, pour ce qui concerne la région Auvergne Rhone Alpes, près de 100 000 avec Genève. Avec un impact important sur tous les territoires frontaliers (salaire multiplié par plus de 3 par rapport au salaire français, aménagement du territoire en extension frontalière de Genève, statuts , formation, protection sociale, chômage des frontaliers..racisme, xénophobie…).
Il faut travailler à l’élaboration d’un statut européen du travailleur frontalier.
La CGT est disponible pour travailler.
Nous avons des lieux pour cela, nous sommes tous concernés et pouvons nous impliquer : les Conseils syndicaux Inter Régionaux (CSIR)et leurs actions EURES,le Comité de Coordination des CSIR de la CES,le réseau 4 Moteurs…Nous pouvons échanger de bonnes pratiques , initier ou construire des progammes européens.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article1167