Elle accélère le processus de dégradation, favorise le secteur privé et finit de transformer la santé en marchandise. L’intérêt de la population n’est plus la priorité.
Dans ces conditions nous pouvons affirmer que se soigner près de chez soi (à moins d’habiter en grande agglomération) et au juste prix (conventionné)
devient un vrai casse-tête. Les inégalités d’accès aux soins s’accentuent et sont désormais assujettis à l’appartenance d’une catégorie sociale.
5 TERRITOIRES DE SANTE POUR 8 DÉPARTEMENTS :
La réponse aux besoins de santé se fait à l’échelle du territoire défini par l’Agence Régionale de Santé. Les bassins de vie et d’emplois ne sont plus pris en compte.
9 COMMUNAUTÉS HOSPITALIÈRES (CHT ) :
La réorganisation en région de nos hôpitaux publics en CHT se traduit par des fusions d’établissements en une seule entité, aggravant la casse des services de proximité et de l’emploi. Il faut aller de plus en plus loin pour se soigner ou trouver un médecin.
GROUPEMENTS DE COOPÉRATIONS SANITAIRES (GCS) :
Une mutualisation de moyens se renforce entre établissements publics et privés. Cette politique favorise le monopole du secteur privé dans des activités jugées les plus rentables. Cela se traduit par l’explosion des tarifs (chirurgie programmée, imagerie médicale). Le malade devient un objet comptable dont la maladie n’est traitée qu’en fonction des bénéfices qu’elle dégage.
MISE EN CONCURRENCE :
Les établissements sont mis en concurrence entre eux. Les hôpitaux publics, pour maintenir leurs médecins, se voient contraints de développer de plus en plus d’activité libérale dont les tarifs sont négociables en fonction de la mutuelle contractée (encore faut-il en avoir une).
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article908