La crise sanitaire, la crise économique et sociale sont terribles, elles entrainent misère et chômage partout sur la planète. Les territoires de notre région n’en sont pas épargnés.
Ces crises ne sont que le résultat de l’échec du mode de développement capitaliste fondé sur l’exploitation de l’être humain et de la nature. Pour Macron et son monde (celui d’avant), il n’est pas possible de faire une quelconque autocritique des décennies d’austérité.
La désindustrialisation, comme la politique de destruction des services publics ne répondent qu’à une logique comptable, aux services de la finance et des dividendes. La politique ne doit pas être au service de l’économie, mais l’économie doit être au service de la politique, c’est ainsi que nous obtiendrons un autre monde (celui d’après) dans l’intérêt collectif où l’être humain est au centre de tout.
Il est indispensable de retrouver du collectif pour que les gens trouvent du sens dans leur travail ou leurs activités. En partant de ce constat, et au vu des sommes colossales annoncées dans les différents plans de relance (Etat, région, département…), la CGT, porteuse d’un autre projet de société respectueux de l’humain et de l’environnement, veut et doit y contribuer. Comprendre la situation et y répondre, c’est avec ce double objectif que nous avons travaillé et vous présentons ce document.
Prendre des mesures de relocalisation de l’industrie pour répondre aux besoins essentiels de la population n’est pas uniquement un enjeu de sauvegarde des emplois ou de sites de production, c’est également une réponse à l’urgence des enjeux environnementaux et démocratiques.
Utilité sociale du travail et de l’industrie va de pair avec le développement d’une économie circulaire, de proximité et indépendante, qui produit des biens et des services durables. Nous devons avoir une vision stratégique industrielle et une vision d’aménagement du territoire.
L’aménagement du territoire passe par l’industrie bien sûr, mais aussi par les services publics. Sans services publics pas d’industries, et sans industries pas de services publics.
Les services publics dans l’énergie, dans la communication, dans le transport sont indispensables et ne doivent pas être des arguments de concurrence entre territoires, mais au contraire un atout d’égalité entre secteurs géographiques. Comme nous l’avons toujours affirmé, le travail n’est pas une marchandise. La voix de celles et ceux qui travaillent doit être écoutée et entendue à partir de ce qu’ils créent, de ce qu’ils fabriquent.
C’est pourquoi nous invitons chacune de nos structures à réfléchir à un projet de territoire et /ou de filière et à nous en faire part pour que nous puissions le porter dans toutes les instances.
Agissons ensemble pour que le monde d’après ne soit pas le même que le monde d’avant.
Là où il y a une volonté, il y a le chemin.
Pierre MARSEIN
Secrétaire général UD Haute—Loire
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article1582