Dans un contexte où les enjeux environnementaux deviennent de plus en plus cruciaux, où les injustices sociales et territoriales s’accroissent, où la pollution de l’air a des conséquences croissantes sur la santé, la question de l’organisation et du financement du transport ferroviaire devient centrale.
Le contrat de plan entre l’Etat et la Région est un document qui fixe les engagements d’investissement pour 5 ans dans notre région, il comporte notamment tout un volet sur les infrastructures de transport (nœud ferroviaire lyonnais, régénérations des petites lignes,…).
Le nouveau CPER 2021 / 2026 va rentrer en discussion dans les jours qui viennent.
Or le gouvernement veut aller très vite, le financement des infrastructures de transport sera désormais sorti des contrats régionaux pour être intégré dans un futur conseil d’orientation des infrastructures au niveau national, sans que nous sachions la place réservée à la parole régionale dans les arbitrages.
Par exemple, le débat public sur le nœud ferroviaire lyonnais, qui avait permis une large consultation dans tout le territoire régional, avait mis en avant le rôle structurant du CPER dans le financement du projet.
En ce qui concerne les autres investissements (environnement, numérique, universités….), les Conseils Régionaux sont invités à faire connaitre leurs priorités à l’Etat avant le 1er novembre 2019.
Cette précipitation exclue de fait tout débat, consultation et concertation, que ce soit avec les représentants de la société civile comme le Conseil Économique, Social et Environnemental Régional, avec les autres collectivités, avec les citoyens.
La démocratie doit être au cœur des choix politiques
La CGT demande l’ouverture d’un débat préalable à l’échelle régionale avant toute décision.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article1509