La Cgt s’est abstenue sur le tracé de la Ligne à Grande Vitesse, dénonçant son financement et la vision uniquement rhônalpine de l’avis du Ceser, sans concertation avec les autres régions concernées.
Ce projet est inscrit dans la loi de programmation du Grenelle dans la phase des projets de Ligne à Grande Vitesse (LGV) à l’horizon 2020.
Cette nouvelle ligne de TGV vise à doubler la ligne existante entre Paris et Lyon qui est saturée avec un temps identique de trajet, soit deux heures. Elle devrait améliorer la relation entre la façade Atlantique, la région Auvergne, Rhône-Alpes et celle de PACA en cohérence avec le réseau existant.
La problématique du financement
Le débat public qui se déroule du 3 octobre 2011 au 31 janvier 2012 donne la possibilité de débattre de l’opportunité de ce projet.
Pour la CGT, ce projet comme la création d’autres lignes TGV pose la question de leur financement, le recours au partenariat public – privé étant de plus en plus en discussion.
La CGT rappelle son désaccord sur ce type de financement qui laisse entre les mains des financiers, l’aménagement du territoire, avec un surcoût important au final pour les populations.
Nous réaffirmons que la construction des lignes nouvelles est du ressort de l’Etat dans le cadre d’un maillage fort du réseau irrigant l’ensemble des territoires.
Les propositions de tracé
L’avis du CESER Rhône-Alpes prend parti pour un tracé. Tout en souhaitant que Roanne ne reste pas en dehors de cette nouvelle LVG, notre groupe ne se prononcera pas pour le choix d’un tracé par rapport à un autre, ce qui nous a conduit à nous abstenir lors de l’assemblée plénière du CESER.
Cette posture part du principe que d’une part, nous revendiquons un avis commun entre l’ensemble des CESER qui sont concernés par le tracé dans un souci d’éviter la concurrence entre les territoires, et d’autre part, l’avis du CESER Rhône-Alpes ne porte que sur la problématique territoriale de notre région au détriment des besoins des usagers et des populations des autres territoires.
Nous réaffirmons que le débat ne doit pas se situer pour ou contre le TGV. Nous voulons un développement transport cohérent avec un développement économique.
Nous réaffirmons notre inquiétude face à une tendance au CESER Rhône-Alpes de proposer à notre Assemblée des avis à caractère régionaliste..
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article836