La confédération organise chaque année une journée de débats dans le cadre du festival d’Avignon, pour 2011 c’était le lundi 18 juillet
Une rencontre des militants CGT présents sur le festival, des militants des syndicats du département et de la Région est organisée et animée par Mireille Paume de l’Union Départemental du Vaucluse. Le thème cette année sera :
SYNDICALISTES, ARTISTES : DE LA RESISTANCE A L’UTOPIE.
Le mouvement de l’automne dernier sur les retraites a ménagé des espaces de liberté, de création, d’invention. Ils sont la preuve de la formidable capacité du mouvement social non seulement à résister aux attaques du libéralisme mais à inventer des possibles différents. Le témoignage de syndicalistes en rendra compte.
Au cœur de cette dynamique ; le travail, la réalité de sa mise en œuvre, les capacités d’invention, de rencontre qu’il recèle. Un artiste, homme de théâtre avignonnais témoignera de son expérience, de son attention au réel et de sa recherche dans l’exercice de son travail à susciter le surgissement des possibles.
Partant de ces témoignages, de la diversité de nos situations de travail et de militantisme, le débat tentera de préciser les conditions qui concourent à cette invention sociale.
L’après-midi de 15h00 à 17h00, Cloître Saint Louis, 20 rue du Portail Boquier :
Débat public annoncé dans le cadre des rencontres du festival.
Avec la participation, d’Agnès Naton, secrétaire confédérale Cgt, André Castelli, vice-président du Conseil Général du Vaucluse, Laurent Strena directeur de la culture et du patrimoine au conseil régional PACA, Arnaud Sauer, co-directeur de la compagnie de danse Camargo. Le débat sera animé par Yonnel Liégeois, journaliste à la Nouvelle Vie Ouvrière.
En présence de la Fédération CGT du Spectacle, la Fédération CGT des Services Publics, la CGT Culture, la Fédération CGT de l’Enseignement de la Recherche et de la Culture
Le thème de ce débat sera :
Quelles politiques publiques pour libérer la création ?
L’action culturelle, la médiation culturelle comme la création ont besoin de temps : le temps de la rencontre et de l’appropriation, le temps de réflexion et de la maturation, le temps de l’enracinement dans le territoire.
Or, la conduite actuelle des politiques culturelles imposée par la révision générale des politiques publiques contraint le temps et les moyens de l’action, génère l’insécurité et la précarité par une vision à court terme, détruit des histoires collectives et des projets.
A une logique gestionnaire d’une politique soumise aux lois du marché, nous opposons l’intervention citoyenne et démocratique pour un développement culturel au service de l’épanouissement et de l’émancipation de chacun.
Artistes en résistance, acteurs publics, chercheurs, syndicalistes, nous vous invitons à chercher ensemble les voies d’une refondation des politiques publiques de la culture.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article783