Pour la Cgt, les services de santé au travail nécessitent une démarche d’unité syndicale au service des salariés de Rhône Alpes.
Les services interentreprises de santé au travail concernent environ 14 millions de salariés sur 15 millions du secteur marchand : leur devenir est donc un élément essentiel de la réforme nécessaire. Ils sont les cellules de base d’un système de santé au travail qui subit ou qui assume les ambiguïtés entre les exigences de la prévention primaire et les compromis de la gestion des risques, dans un marché du travail plombé par le chômage de masse.
Le coût du « mal travail » est évalué à 4 points de PIB, soit environ 80 milliards… 80 milliards engloutis dans une politique de réparation parfaitement évitable pour peu que la prévention des risques soit mise en priorité de santé. C’est bien principalement sur la « gouvernance » des services de santé au travail interentreprises que peut être estimé l’intérêt du changement. En proposant une véritable organisation paritaire de la gouvernance des SST, la CGT veut rompre avec la vision étroite antérieure en créant les conditions d’une implication plus forte des organisations patronales nationales et syndicales et des institutions représentatives des salariés, et en instituant la santé au travail comme dimension majeure du dialogue social.
C’est pour cela que la Cgt propose aux organisations syndicales de salariés un travail commun pour établir des convergences face aux représentants des employeurs.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article897