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Etre ou ne pas être à Grignan

Publié le 11 juillet 2011
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 Culture / Loisirs

En complément de l’article paru dans la Nouvelle Vie Ouvrière du 1er juillet, les photographies inédites d’Olivier Perriraz

Entre vignes et lavandes, du haut d’une colline perchée, la façade d’un château porte au loin la voix des comédiens. Comme un décor posé il y a près de six siècles, dans ce pays de Drôme provençale aux parfums mélangés, le château de Grignan devient pour un temps, un théâtre.

C’est un service public qui le dirige, sous la dénomination des châteaux de la Drôme, le conseil général fait vivre la culture dans ses trois citadelles ouvertes à un large public, qui ne demande alors qu’à découvrir des programmations originales. Toute l’année, le château de Suze-la-rousse celui des Adhémar à Montélimar et celui de Grignan ouvrent leurs portes à la musique, au théâtre et à l’art contemporain. A Grignan et durant l’été c’est le théâtre et le beau texte qui y sont proposés.Il y a le très réputé festival de la correspondance du 2 au 6 juillet dans différents lieux du village dont la superbe collégiale situé sur les contreforts du Château. Mais, Là-haut sur cette colline visible du lointain, dans les entrailles du château qui fût un temps une résidence de madame la Marquise de Sévigné (1626-1696), du 1er juillet au 20 août, le beau texte est mis en scène.

Le théâtre dans toute sa splendeur.

Chaque année, le choix se veut populaire, puisque systématiquement tiré du répertoire classique. Il y eu Dom Juan de Molière ou le roi s’amuse de Victor Hugo. Cette année, place à William Shakespeare et à l’une de ses œuvres les plus prestigieuses. Hamlet ! Ce prince danois dont les tourments, les pleurs et les colères seront servis par les traits, la voix et la générosité d’un Philippe Torreton plein d’allant. Pour lui donner la réplique, le metteur en scène Jean Luc Revol, – dont la compagnie du Caramel Fou est en résidence à la maison de la culture de Nevers (58) – a choisi d’autres pointures du théâtre : Catherine Salviat sociétaire honoraire de la Comédie-Française, qui travailla un temps aux côtés de Jean Louis Barrault et qui obtint un Molière de la meilleure comédienne dans un second rôle en 1988 dans « Dialogues des carmélites » de Georges Bernanos où elle interprète le rôle de Sœur Constance de Saint-Denis. Georges Claisse dont la voix grave et douce distille des textes de philosophie sur France Culture et dont le visage connu par les cinéphiles fût porté à l’écran par Claude Chabrol entre autres et au théâtre dernièrement par Claudia Stavisky. Anne Bouvier qui a partagé le plateau avec Philippe Torreton et Jean Luc Revol d’un Richard III mis en scène par Philippe Calvario. Au total, quatorze comédiens et comédiennes aux talents reconnus porteront ce texte sur un plateau nu, puisque le décor est offert grâce à la façade entièrement rénovée de ce château magnifique.

La politique au coeur du texte

De nos temps de politiques troublées cette pièce peut être parfois le reflet. Tout y est, la volonté de pouvoir et la trahison pour y parvenir. La corruption, jusque dans l’amour, que ce soit d’une mère ou d’une promise. La place des femmes dans la société peut être également sujet à interrogations. Le cynisme d’un pouvoir autoritaire qui ne reconnaît alors que la folie de son accusateur lorsqu’il est acculé à son propre comportement. Hamlet, ivre de colère et de douleur face à la mort de son père, ne jure que par la vengeance et, pour mener à bien son action simule la folie. Pour parvenir à démasquer les traîtres, Hamlet utilise la comédie. Ainsi Shakespeare crée le théâtre dans le théâtre pour révéler au roi devenu spectateur, la vérité de son méfait… Il se tourne alors vers le sens de l’existence : la mort, le rêve, être ou ne pas être…

Le texte, maintes et maintes fois travaillé par les comédiens s’est logé au plus profond de leurs corps, au fur et à mesure que la mémoire rangeait soigneusement les vers. Même sans les costumes créés par Eymeric François et à l’heure des répétitions sur un plateau nu, ces quatorze artistes de renom sont déjà habités par leurs personnages. Une fois habillés des longues étoffes noires aux accessoires sobres mais de circonstance, le sens profond du travail de comédien est ici révélé. Dans cette tragédie, le talent de l’acteur qui mêle sa propre personnalité au rôle du texte devient un acte jubilatoire. Philippe Torreton est un Hamlet caustique, parfois drôle et tendre. Le bouillonnement et l’action qui sont les armes du personnage sont les mêmes pour le comédien. Ils ne font qu’un. La création de ce spectacle, dans ce lieu, est une volonté commune du metteur en scène et du comédien au rôle titre, cela se voit. Les monologues du long texte de Shakespeare se déroulent comme un fil de laine durant deux heures et demie d’un spectacle magnifique sans que l’ennui ne prenne place. Les dialogues succèdent aux déplacements précis. Chacun connaît sa partition sur le bout des doigts. La lumière maîtrisée par Bertrand Couderc, le son par Bernard Vallery se joignent à la scénographie originale de Sophie Jacob. Vingt-six personnes ont été nécessaires à cette création et autant s’activent au château pour mener à bien l’entreprise.

Un succès dû au bouche à oreille

Durant deux mois, près de cinquante personnes vivent ensemble la journée, jusque tard dans la nuit. Plus bas au village, la population attend patiemment le début des représentations. Il y a les habitués, les touristes de passages et les amoureux du théâtre. A Grignan et dans les environs de nombreux habitants sont gens de lettres et de culture. La réussite des fêtes nocturnes, c’est le bouche à oreille qui y a contribué dans un premier temps. Il y a une vingtaine d’années, le château était investi par de nombreuses petites formes. Musique, théâtre ou danse. Le succès de la formule a été tel qu’il a bien fallu évoluer. C’est aujourd’hui une idée de théâtre populaire dans un sens très noble qui est retenu. Le brassage social de la population et l’invention esthétique du spectacle qui sera présenté une quarantaine de fois, font l’originalité des fêtes nocturnes de Grignan. Ici, la rencontre entre comédiens et spectateurs est possible, grâce à la buvette située dans les jardins du château. En plus, ce n’est pas vraiment cher pour une fête de cette qualité, le prix des places oscillant entre 15 et 19 euros. En 2010 plus 30 000 spectateurs avaient choisit Grignan. Avec Hamlet cette année, la foule des grands jours risque d’être au rendez-vous ! Un dernier conseil, prévoir sa petite laine, il y a souvent du vent en Drôme…

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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article780

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