C’est la première conférence commune Auvergne Rhône-Alpes qui s’ouvre aujourd’hui. Rassemblant 333 participants de nos 12 UD, UL, syndicats, professions de nos 2 régions. Après de nombreuses et rapides réformes ayant pour objet d’adapter notre société à la finance, les modifications institutionnelles qui en découlent, ont conduit à la création d’une nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes.
La CGT s’est opposée à l’ensemble de ces réformes. Il ne s’agit pas de travailler au rapprochement de nos deux comités régionaux pour se fondre et s’adapter aux évolutions institutionnelles diamétralement opposées aux besoins des travailleurs, des populations et des territoires.
L’enjeu est de travailler ensemble afin de peser ensemble plus forts face aux décideurs, par l’action collective, et de travailler ensemble à des alternatives aux politiques d’austérité, à des projets revendicatifs élaborés avec les travailleurs, les retraités, les jeunes, les chômeurs et précaires, là où ils sont, dans leur proximité, sur les lieux de travail ou de vie.
Cette conférence a ainsi pour objectif de mieux appréhender ensemble l’importance de ces enjeux et de décider ensemble d’objectifs nous permettant de mieux nous les approprier collectivement dans nos syndicats, dans nos UL, nos UD et nos professions pour être utiles, efficaces ensemble et obtenir des succès revendicatifs.
C’est pourquoi je traiterai
1èrement du contexte général dans lequel cette conférence s’inscrit,
En second : qu’est-ce que la région aujourd’hui ?
En 3ème la Cgt en Auvergne Rhône-Alpes,
En 4ème les axes de travail pour le futur, en quelque sorte notre feuille de route.
Tout d’abord, la situation économique et sociale.
La financiarisation de l’économie est de plus en plus forte : quelques éléments permettent d’en prendre la mesure :
Les dividendes versés aux actionnaires comme les rémunérations des PDG du CAC 40 explosent ; ainsi la France est le 3ème pays européen dans lequel les actionnaires touchent le plus de dividendes.
Exemple :
Airbus annonce plus de 1000 suppressions emplois pourtant les bénéfices sont en hausse comme les dividendes de ses actionnaires et les salaires des dirigeants.
Le pacte de compétitivité a permis d’octroyer au patronat des milliards de l’argent public
Exemple, Imperial Brands, 4ème producteur de tabac dans le monde, 2 milliards de bénéfices en 2015, bénéficiant de 2 millions de fonds public au titre du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE), supprime toute ses usines de fabrication en France, la Seita, ainsi que ses centres de recherche, soit près de 400 emplois dont 239 à Riom, dans le Puy de Dôme.
Les salaires ne cessent de baisser : le revenu salarial perd en moyenne 0,3 % par an, 1100 euros c’est le montant moyen de la pension mensuelle d’un-e retraité-e.
Les pressions sont toujours aussi fortes sur l’emploi le niveau de chômage dépasse encore les 10 %.
Le contenu du travail est de plus en plus dévalorisé tandis que les conditions de travail se dégradent et que précarité et pauvreté explosent.
Les attaques contre les services publics n’ont jamais cessé : sur la santé et les hôpitaux, l’école et l’université, sur les services locaux, les services de l’Etat, sur les entreprises nationales comme la SNCF et notre système de sécurité sociale.
Telle est la réalité du bilan d’un quinquennat où pourtant le chef de l’Etat s’était présenté lors de son élection comme l’ennemi de la finance.
C’est dire si nous avons besoin de poursuivre notre campagne sur le coût du capital et la défense des services publics en direction des salariés.
Dans ce contexte la loi travail est emblématique de cette politique.
Cette loi remet en cause le principe d’un droit du travail identique pour tous les salariés, qu’ils soient d’une grande ou d’une petite entreprise. Jusqu’à présent le Code du Travail était la référence pour tout le monde. Ainsi, tout accord (de la profession, du territoire, ou de l’entreprise) ne pouvait qu’améliorer la situation des salariés. C’est ce qu’on appelle la hiérarchie des normes. Avec cette loi, c’est un droit moins protecteur, voire éclaté qui s’impose aux salariés, puisque c’est l’accord d’entreprise qui devient la règle. Au nom de la simplification du code du travail ce qui constituait un socle de protection vole en éclat, à la grande satisfaction du patronat.
Malgré l’hostilité de l’ensemble des salariés, le gouvernement a permis l’adoption de cette loi, sans vote des députés avec la procédure du 49/3.
Dans les faits on peut mesurer l’importance de la mobilisation contre cette loi : la votation citoyenne, à l’initiative des 7 organisations syndicales mais également les 13 journées d’action et de manifestation réunissant des milliers de salariés, y compris l’énorme manifestation à Paris le 14 Avril
Cette mobilisation d’ampleur, en appelle d’autres pour l’abrogation de cette loi scélérate et pour l’obtention de nouvelles conquêtes sociales.
C’est aussi le sens de notre engagement : « la loi travail ne rentrera pas dans les entreprises »
L’ensemble des mobilisations, non seulement contre la loi travail, mais aussi les nombreuses luttes qui se sont développées dans les entreprises, sur les questions de salaires, de préservation de l’emploi, sur les conditions de travail, expliquent pourquoi le syndicalisme et particulièrement la CGT est la cible du gouvernement et des pouvoirs publics qui s’acharnent sur les militants syndicaux.
De nombreux militants subissent répression et discrimination : conseils de discipline, licenciements, amendes, mises en examen, gardes à vue, peines de prison avec sursis……Les salariés d’Air France en sont l’illustration récente. Dans notre région je veux évoquer particulièrement la situation de 2 camarades Pierre Coquant Laurent Indrusiak.
Pierre Coquant ancien secrétaire de l’Union Départementale du Rhône est condamné pour avoir distribué des tracts, Laurent, secrétaire de l’Union départementale de l’Allier est mis en examen pour avoir dénoncé les conditions de travail dans une entreprise : Environnement Recycling.
Parler de vague de répression n’est pas exagéré au vu de la longue liste de militants et salariés, mis en cause depuis quelques mois. Il faut bien comprendre que cela correspond à une volonté gouvernementale et patronale de laminer le syndicalisme et particulièrement la CGT.
C’est dire l’importance du soutien qui doit être apporté aux militants menacés, la Cgt est aux cotés de chacun pour les soutenir et organiser leur défense. Il s’agit de recenser toutes les situations, d’agir pour la relaxe de tous, tout en exigeant une loi d’amnistie pour tous les militants traduits devant les tribunaux.
Parallèlement aux attaques personnelles, de nombreux coups sont portés sur les moyens accordés aux organisations syndicales :
Baisse, voire disparition des subventions
Remise en cause de la gratuité de l’hébergement ou carrément suppression des locaux mis à disposition historiquement dans certaines villes (pour notre région c’est le cas pour Le Puy, Montluçon, Bourgoin Jallieu, Gerzat, Voiron, Bourg les Valences, Rumilly ….)
Cette offensive sans précèdent contre le syndicalisme rend plus que jamais nécessaire la bataille pour de nouvelles conquêtes en matière de libertés syndicales et de démocratie sociale. Cela veut dire pour tous les salariés, liberté de se syndiquer, droit à une représentation collective quel que soit leur statut, mais aussi droit d’intervention sur l’organisation du travail et les stratégies d’entreprise, en insistant sur la mise en sécurité sociale et professionnelle des salariés, des chômeurs, des jeunes à travers le Nouveau Statut du Travail Salarié et la Sécurité Sociale Professionnelle.
Ce contexte politique et social a entrainé une montée de toutes les formes d’extrémisme, de populisme et de racisme à travers tout le pays, c’est le terrain privilégié pour l’extrême droite.
Ces thèmes visent particulièrement les migrants qui sont majoritairement composés de familles fuyant la guerre et les massacres. Non seulement la CGT organise régulièrement des campagnes contre les idées nauséabondes de l’extrême droite mais elle a également initié ou soutenu des actions de solidarité et d’accueil à l’encontre des populations réfugiées, ceci par l’intermédiaire des CE, notamment dans les secteurs de la métallurgie l’énergie, des transports….
L’actualité de ces derniers mois témoigne que la peste brune, le racisme, le repli sur soi, la violence, la division opposent la misère à la misère, constituant un véritable danger. Il y a des raisons communes profondes entre le Brexit au Royaume Uni, l’arrivée des partis d’extrême droite en Autriche, en Pologne où 100 000 nationalistes ont tenu meeting à Varsovie, et les élections aux Etats Unis.
Elles sont les conséquences directes de la mondialisation, au service des multinationales et des politiques d’austérité. De ce point de vue, les traités CETA et TAFTA en sont une illustration.
Les négociations ont commencé en 2009 et il a été très difficile d’avoir des informations sur le contenu.
Ces 2 projets appartiennent à cette nouvelle génération de traités internationaux qui sous couvert de commerce et de libre échange, s’attaque violement aux législations et règlementations des Etats, chaque fois qu’elles constituent des obstacles à la libre concurrence. Ces obstacles ne sont plus seulement des droits de douane mais les normes sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales, culturelles ou techniques en vigueur dans chaque pays.
Parlement nationaux et parlement européen doivent les rejeter dans leur contenu actuel.
Je vous invite d’ailleurs à lire le livre de Bernard Thibault : la 3ème guerre mondiale est sociale. Bernard sera disponible pour vous dédicacer son ouvrage que vous pourrez vous procurer ici.
Tels sont les principaux éléments qui caractérisent la situation de notre pays. Il nous faut maintenant examiner les évolutions qu’ont subies les régions.
2/ Qu’est-ce que la région aujourd’hui ?
Très brièvement je vais évoquer la réforme des collectivités territoriales.
Nous avons beaucoup écrit, beaucoup débattu à ce sujet, notamment au cours de la Conférence Régionale Auvergne.
Plus d’une quinzaine de journées d’étude et de débats publics contradictoires ont été organisés par la Fédération des services publics, les UD, les UL, coordonnées par le Comité Régional Rhône Alpes.
Je rappelle les grands axes de cette réforme :
Avec l’ensemble des réformes qui ont été réalisées entre 2010 et 2014, c’est tout un processus de transformation ayant pour objet d’organiser les territoires autour de quelques grands axes de pôles d’excellence, articulés autour du couple région / métropole et les EPCI (établissement public de coopération intercommunale). C’est là que se concentrent les activités économiques et production de richesse au service de la compétitivité.
L’acte 3 de la décentralisation consacre une transformation en profondeur de la puissance et de l’action publique.
La création de métropoles, le redécoupage des régions, la remise en cause des conseils généraux, le renforcement des intercommunalités redéfinissent les prérogatives entre Etat et les collectivités territoriales. Si l’on ajoute à cela la suppression des dotations de l’Etat aux diverses collectivités, on assiste à l’appauvrissement du rôle de celles-ci. Par contre les métropoles voient leurs compétences et moyens renforcés.
Pour la région Auvergne Rhône-Alpes il s’agit de Lyon et Grenoble, avec en perspective St Etienne et Clermont-Ferrand.
L’ensemble de ces transformations s’inscrivent dans une logique ultralibérale et dans un contexte de crise, visant à réduire le coût du travail, réduire la dépense publique et sociale au nom de la dette.
Dans notre région, nous sommes dans le vif du sujet. La nouvelle majorité du Conseil Régional a réduit de 75 millions d’euros le budget de fonctionnement, cela inquiète fortement. Ce choix reflète la stratégie du coup par coup, au service exclusif des entreprises sans aucune vision globale. L’absence de transparence est une vraie question.
C’est la 1ère fois qu’un exécutif régional présente des documents sans le détail des financements, des dispositifs et des politiques publiques. Privilégier les aides directes aux employeurs revient à une politique de guichet reposant sur le clientélisme.
En supprimant les différents contrats territoriaux en Auvergne et Rhône-Alpes c’est l’égalité territoriale qui est en cause.
Pour rappel le Président Wauquiez a déclaré : « la région Rhône Alpes sera le laboratoire de la politique de la droite ».
De plus nous sommes confrontés aux restructurations des services de l’Etat en région : préfecture de région, direcct, affaires culturelles, agriculture et forets….
D’après certaines estimations c’est au minimum 1 milliers d’emplois qui sont menacés. Dans certains services les salariés ignorent encore quelle sera leur situation.
Ainsi le territoire est devenu un maillon structurant des enjeux du travail, pour la réponse aux besoins des populations, l’avenir de l’industrie, des services publics, pour les transitions énergétiques et écologiques.
C’est pourquoi l’enjeu de l’anticipation des mutations est déterminant. Il s’agit de s’approprier les évolutions territoriales pour les anticiper en formulant des propositions alternatives.
Cela nous renvoie aux questions : quelle Cgt ? Ses responsabilités, son activité ?
Quel doit être le rôle et la place du Comité régional, son articulation avec les autres structures territoriales et professionnelles.
3ème La Cgt en auvergne Rhône Alpes
La Conférence Régionale Auvergne qui s’est tenue il y a un an et ½ a décidé d’une feuille de route au sein de laquelle les UD ont décidé d’aller à un comité régional commun.
Depuis des initiatives fréquentes ont permis de mieux nous connaitre afin de développer le « travailler ensemble ».
C’est ainsi qu’ensemble nos deux comités régionaux ont décidé de la tenue de cette première conférence régionale commune, pour aller à un comité régional commun, avec l’année 2017 pour transition, afin de réunir les conditions et les moyens de travailler ensemble.
Notre conférence a également pour ambition de construire et de valider une feuille de route avec des objectifs revendicatifs et de qualité de vie syndicale concrets pour l’année à venir et de vous présenter l’équipe en charge de la mise en œuvre sous la responsabilité des 12 UD en lien avec les professions.
Depuis le début de l’année 2016, un certain nombre de réunions se sont tenues avec la participation des Secrétaires Généraux des 12 UD et les 2 Comités Régionaux.
Déjà des professions avaient anticipé en réunissant leurs militants des 2 régions (Services Publics, santé, construction, travailleurs de l’Etat, Fapt, métaux…). D’autres professions sont engagées dans ce processus de rapprochement.
Certains syndicats, Conseil régional, Direccte, DREAL, pôle emploi, se sont déjà restructurés.
L’ensemble de ces rencontres a permis de prendre des décisions qui ont constitué les premières initiatives communes et les points d’appui pour l’activité de nos 2 régions.
Il s’agit du mode de désignation pour les nouvelles structures régionale (du fait de la réorganisation de la plupart d’entre elles par exemple concernant la formation professionnelle, ARS….
Il s’agit du travail sur des Conventions Collectives fondées sur la nouvelle région, c’est le cas d la métallurgie, agro-alimentaire…
Au fil des rencontres, Ud et régions se sont mis d’accord sur un certain nombre de perspectives notamment les élections TPE, en coordonnant leurs initiatives tout en laissant à chaque CR toute latitude ; les 2 CR ont établi conjointement la liste des 10 candidats.
Ces décisions a fait l’objet d’une validation par l’ensemble des UD.
La préparation de la conférence régionale a reposé sur un collectif mis en place en mars ; une trentaine de camarades issus d’UD, de professions ont travaillé en 5 groupes sur le bilan d’activité, les ambitions revendicatives, les moyens humains et financiers, la communication et l’organisation logistique de la conférence.
Des rencontres préparatoires sur l’enjeu de la nouvelle région ont été organisées dans les ud et dans les professions confortant l’enjeu de travailler ensemble entre nos deux comités régionaux, entre les UD, entre les professions mais également entre les UD et les professions, ce qui est novateur pour la région Auvergne.
Pour autant des attentes, des interrogations, des doutes légitimes se sont exprimées et un certain nombre de problèmes subsistent, en particulier :
La définition de modes de fonctionnement commun, ainsi que la question budgétaire.
Pour avancer, 2 collectifs ont été constitués pour mener la réflexion sur ces 2 thèmes.
Des inquiétudes ont été exprimées sur la question de la proximité, concernant la place des Ul et des UD.
Le 51ème congrès a confirmé l’importance des enjeux territoriaux déjà affirmés depuis le 48ème congrès.
Il insiste sur la nécessité de développer les structures interprofessionnelles que sont les Ud et Ul pour, en liaison avec les professions, développer des réponses alternatives mais aussi pour renforcer la Cgt.
Les conférences des Ul qui se sont tenues respectivement en RA et dans le puy de Dôme ont confirmé cette orientation.
L’état des lieux de nos forces Cgt en région Auvergne/Rhône-Alpes fera l’objet tout à l’heure, d’une présentation.
Nous devons réaliser des progrès pour devenir la Cgt de tou-tes et tous. L’enjeu de la syndicalisation des jeunes, des retraités, des ICT, des femmes est devenu une priorité.
L’ensemble de ces réflexions me conduisent pour finir à vous proposer les axes de travail soumis au débat. Un groupe de travail élaborera durant nos 2 jours une feuille de route comportant des axes de travail issus de nos échanges et construits ensemble. Cette feuille de route vous sera proposée et débattue demain matin.
1ère proposition : des assises de l’industrie :
Proposée par le CCN, cette initiative a été validé par les 2 Comités régionaux Auvergne Rhône-Alpes.
Des assises nationales sont programmées à Paris à la maison de l’industrie, le 22 février 2017 qui pourraient ensuite aboutir à une mobilisation en mars 2017.
Au-delà de ces 2 échéances, il s’agit d’impulser un travail au long terme sur les enjeux de développement, d’industrie dans les territoires avec toutes les implications en terme de droits au travail et emploi, de formation et emploi qualifié, de garanties collectives.
2ème proposition : des assises de la santé et de la protection sociale :
Les enjeux de santé et d’accès aux soins sont une des préoccupations essentielles des populations. C’est à partir de ce constat que le collectif ARS, composé de camarades d’Auvergne et Rhône-Alpes, a proposé de tenir des assises de la santé.
La Cgt a travaillé depuis de nombreuses années sur les problèmes de santé, en particulier en Rhône-Alpes. Durant ces derniers mois, de nombreuse actions se sont développées dans les maisons de retraite en Auvergne ce qui a permis une conférence régionale des Ehpad en Auvergne ; les Comités Régionaux Auvergne et Rhône-Alpes ont validé le principe d’une initiative courant 2017 qui pourrait se tenir la 1ère quinzaine d’avril 2017 à Lyon à la bourse du travail.
Elle constitue le lancement des assises sur différents thèmes autour de santé et accès aux soins ; elles pourraient se conclure par un débat public.
A partir de ces assises il s’agirait de décentraliser celles-ci dans de nombreux territoires ce qui permettrait d’approfondir nos ambitions et nos propositions.
3ème proposition : initiative et campagne autour des libertés syndicales et conquête de nouveaux droits.
A partir de ce que j’ai indiqué précédemment concernant les menaces visant le syndicalisme nous avons besoin d’une initiative de conquête de droits nouveaux et de libertés syndicales.
Déjà en Auvergne, une journée d’étude sur les libertés s’était tenue en septembre 2015. En Rhône Alpes le projet d’une initiative autour de la défense de l’Ul de Bourgoin Jallieu est en discussion.
J’invite l’ensemble des participants à donner son opinion sur ce que pourrait être la forme et le contenu de cette initiative.
Tels sont les éléments que j’étais chargée de vous présenter. Ils doivent permettre pendant ces 2 jours la discussion la plus large, et sans tabous pour permettre d’arrêter des décisions pour notre activité future.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article1289