Pour préparer la première conférence régionale commune Auvergne-Rhône-Alpes des 8 et 9 décembre, plusieurs points de vue de militants du territoire sur le rôle et la place du comité régional….
Pour toi et ton activité, quelle est l’utilité de la CGT en région ?
Le rôle de coordination et d’impulsion de l’activité syndicale donné au Comité Régional sur son périmètre est essentiel dans un contexte de modifications profondes et majeures dans tous les domaines qui régissent notre société et les rapports humains. Il est bien évidemment renforcé avec la nouvelle carte des régions induite par la loi Notre.
Je pense que le Comité Régional peut être un « facilitateur » de la mutualisation des forces « professionnelles et interprofessionnelles » de la CGT. Le renouvellement en cours de la convention TER nous a donné l’occasion de passer du « dire au faire », avec un travail en commun, des actions et des initiatives concrètes, visibles, construites autour de propositions CGT partagées et rassemblées dans une « plaquette » tirée à 50 000 exemplaires à destination du « grand public ».
« Plus nombreux, plus forts », c’est vrai aussi dans la CGT.
Qu’attends-tu de la conférence régionale ?
Il s’agira d’une conférence particulière puisque les territoires et les branches professionnelles de la CGT de l’Auvergne et de Rhône-Alpes se retrouveront pour la première fois afin d’aboutir à un seul Comité Régional sur la nouvelle « grande région ».
Apprendre à se connaître, confronter nos différences pour construire l’avenir en prenant appui sur ce qui nous assemble : l’enjeu est de parvenir dans les meilleurs délais à une CGT qui réfléchit « plus grand » et se projette dans l’avenir pour ne laisser aucun « désert territorial ». Nous avons toutes et tous à apprendre « de l’autre » et à en faire une nouvelle force pour toute la CGT.
Quelles devraient être les priorités pour toi de l’action CGT régionale ?
Si je reste dans le domaine qui est le mien, et en lien avec la question précédente, l’action de la CGT devra peser pour éviter un transport ferroviaire à plusieurs vitesses privilégiant les grandes métropoles. La complémentarité entre les modes de transport doit être la priorité pour répondre aux besoins des usagers et réduire les inégalités territoriales.
Dans ce sens, l’Auvergne n’a pas vocation à devenir une deuxième « Ardèche » où la seule alternative à la voiture ne résiderait que dans le transport par bus. L’action de la CGT devra entre autre contraindre le gouvernement, le patronat et la SNCF à stopper la fermeture de lignes sur notre région, et notamment en Auvergne.
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Ancien lien : https://www.cgt-aura.org/spip.php?article1249